Cohésion: l’A.B.E.F.A.B, capacite les femmes actrices dans la prévention et la gestion des conflits communautaires

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L’Action communautaire pour le bien être de l’enfant et de la femme au Burkina « ABEFAB » a organisé se jeudi 25 avril 2024 un cadre d’échange pour l’implication de l’autre moitié du ciel dans le processus de prévention et de gestion des conflits communautaire.  Ce cadre d’échange à permis aux participants de s’approprier les notions de cohésion sociale, de paix, de  tolérance et du vivre ensemble, autour du thème « rôle et responsabilité des associations féminines dans la promotion de la tolérance et la préservation de la paix ».

Il a également permis aux participantes de renforcer leurs compétences sur les mécanismes de prévention de la gestion des conflits et de cerner les enjeux de la médiation communautaire.

C’est la salle de réunion du réseau Africain jeunesse santé et développement du Burkina « RAJS/BF » situé dans l’ex secteur 16, dans l’arrondissement six(6)de la ville de Ouagadougou et non loin de la route menant du centre ville au quartier bonheur ville qui a servi de cadre à cette rencontre ce jeudi 25 avril 2024.

Ce cadre d’échange avec les autorités administratives, les membres de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou les femmes leaders et les amazones de la cohésion sociale à regrouper plus d’une cinquantaine de participant-e-s.

Aujourd’hui hélas le Burkina ne semble pas être un îlot de paix dans un océan de violences, témoigne le terrorisme qui frappe le pays.vCe constat amer incite et révolte les âmes sensibles à la recherche des solutions. ABEFAB est l’une de ces âmes qui estime que la femme donneuse de vie est une force de frappe tranquille dans la prévention et gestion des conflits communautaire.

L’expert Dénis DABONE conseiller en droit humains par ailleurs directeur de la promotion de la Tolérance et de la paix, a échangé autour des « enjeux liés à la promotion de la tolérance et de la paix, comment promouvoir la tolérance la paix,la communication non violente » ? tous ces aspects ont été abordés avec une grande pédagogie et une éloquence soutenues du communicateur. Pour lui la promotion de la paix passe par le respect de la vie le rejet de la violence, la pratique et la promotion de la non violence le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et leur promotion, l’engagement de régler pacifiquement les conflits entre autres.

« Qui veut la paix devra préparer la guerre », c’est le cas des Romains qui ont vite vu en initiant les arts martiaux. Et s’il est vrai que se sont les hommes qui font la guerre et que les femmes font la paix pourquoi dans notre contrée leur rôle dans le processus de consolidation de paix est peut décisif?, s’interroge le communicateur. Selon le communicateur les facteurs explicatifs sont entre autres le manque d’expertise et de capacité des organisations de femmes pour la présentation de la paix, les pésanteurs socio- culturelles et la non exploitation des textes relatifs aux genres par les femmes.

Pour une meilleure promotion de la tolérance et de la paix par les femmes il va falloir que les femmes multiplient des actions de sensibilisation et de plaidoyer.

Il faut également renforcer des capacités des associations féminines à travers des formations de leurs membres. Comme disait un chanteur africain  » il faut s’armer de savoir nous sommes dominés parce que nous sommes ignorants ».

Autre élément il faut que la femme arrache sa place dans des sphères de décision par la rage de son travail, ses compétences sa vertue et non des postes octroyés. Car on ne peut pas vaincre la pauvreté par les pleurs mais on peut la vaincre par la force du travail. « Pleurer c’est perdre son temps ».

Marceline Tou née Souala, présidente de L’ABEFAD

« Nous ne voulons pas que la femme soit une observatrice mais une actrice de son propre développement et le développement du pays », a laissé entendre la présidente de l’ABEFAB,  Marceline Tou née Souala. Selon ses dires l’association a déjà formé plusieurs femmes leaders paix et cohésion sociale, aussi l’association travaille de concert avec des associations sœurs sur d’autres aspects comme la santé sexuelle et reproductive les VBG(violence basée sur le genre) et bien d’autres.

Sienou née Legani Ramata membre de l’association des femmes leaders handicapées du Burkina.

« L’intolérance est une question qui nous affecte négativement et qui peut entraîner des dérives »et  » c’est une bonne chose d’impliquer la femme dans la prévention et la gestion des conflits communautaire » se réjouit madame Sienou née Legani Ramata membre de l’association des femmes leaders handicapées du Burkina.

Au cours des échanges
les participants ont partagé des expériences et des témoignages enrichissants. Séance tenante tous les participants ont signé des fiches d’engagement qui prouvent qu’ils seront désormais des apôtres de la communication non violente des adeptes de la tolérance et des artisans de la paix.

Donc on peut dire sans risque majeur de se tromper que cette rencontre d’échanges a tenu toutes ses promesses.

Pascal K. 

FasoAmazone.net

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