L’Action communautaire pour le bien être de l’enfant et de la femme au Burkina « ABEFAB », a organisé ce lundi 29 avril 2024 une rencontre d’échange avec des leaders coutumiers et les femmes de l’arrondissement cinq (5)de la ville de Ouagadougou sur leur contribution à la promotion de la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble et surtout la prévention et la gestion des conflits communautaires. L’objet essentiel est de stimuler l’engagement et la contribution des leaders coutumiers pour une prise en compte des femmes dans la prévention et la gestion des conflits communautaire au Faso.
C’est plus d’une centaine de femmes qui ont débattu de cette problématique sous un regard pointu et admiratif de plusieurs chefs coutumiers dans la grande salle de conférence de la maison de la femme sise au secteur 25 au quartier Wemtenga, dans l’arrondissement 5 de la ville de Ouagadougou.
Les tâches ménagères en passant par l’éducation des enfants madame Traoré née Sanon Elyse Secrétaire générale de l’ABEFAB représentante la présidente de l’association, à montrer jusqu’à tel point les femmes sont indispensables dans le développement d’une nation.
Elle les à supplier à s’armer de courage d’amour d’entraide et à désarmer des cœurs de la haine, la jalousie, le sentiment de vengeance pour être une force de proposition et de décision pour la paix au pays et pour leur mieux être.
Pour elle une femme émancipée est un trésor pour la paix et pour la démocratie, donc nos querelles stériles qui sont des facteurs de désunion, nos bagarres inutiles qui sont des sources de division sont à proscrire » a longuement argumenté, la Secrétaire générale de l’ABEFAB.
« Dans une guerre comme c’est le cas de notre pays ce sont les enfants et les femmes qui payent le plus lourd tribut », à fait savoir madame Barro née Yaméogo Rachelle. » Se sont nos époux qui tombent sur les théâtres des opérations et c’est encore nous qui devront prendre en charge les orphelins vous voyez que c’est pas facile » a-t-elle plaidé. « Je vous demande à être des travailleuses et des amazones de la communication non violente, préconise t-elle.
Venus en grande pompe les chefs coutumiers ont loué l’initiative de l’ABEFAB pour eux c’est une action salvatrice et porteuse d’espoir pour notre génération et la génération future .Ils ont pris l’engagement d’être au près des femmes dans cette lutte et transmettre leur doléances et cris de cœurs à qui de droit.
» L’éducation des enfants, l’accompagnement des femmes pour leur émancipation se sont les principales suggestions que le Mogho Naaba nous formule tout le temps nous les chefs coutumiers », a laissé entendre le Watinome Naaba de Dagnoin porte parole de la délégation des chefs coutumiers.
Les participantes ont partagé des expériences et ont formulé des recommandations réalistes elles comptent mener des actions importantes sur le terrain en faveur de la paix, la cohésion et le vivre ensemble les semaines et les mois qui suivent pour mériter leur place de décision dans la prévention et la gestion des conflits communautaire.
NB: Wengtenga, Dagnoin, sont des noms des quartiers de la ville de Ouagadougou.
