Ménaupose, sexualité et sécheresse vaginale: l’hygiène intime pour y remédier?

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La ménopause offre la possibilité d'explorer de nouvelles formes de soins personnels et de fonction sexuelle.

La ménaupose une fois avérée entraîne des effers secondaires, des malaises et suite de problème chez la femme. Au niveau des organes génitaux, une perte d’élasticité et une sécheresse vaginale dues à une diminution du flux sanguin sont évidentes. Les femmes peuvent observer ces changements à l’aide d’un miroir. Voici quelques solutions proposés par des professeurs de la Faculté de physiothérapie et de soins infirmiers de l’UCLM, à travers un instrument.

Il existe également des modifications qui ne sont pas détectables à l’œil nu. Le microbiote vaginal, constitué de micro-organismes qui protègent des infections, diminue et altère le pH vaginal, principale cause des candidoses à répétition (infection fongique).

Le désir ou la libido est également affecté ,  probablement en raison de difficultés de pénétration. Des symptômes tels que sécheresse, irritation ou brûlure forment un cercle vicieux de douleur.

Une fois le problème détecté, que fait-on ?

Commençons par quelques habitudes simples qui peuvent aider à inverser les symptômes :

Prenez soin de votre hygiène intime. C’est vital. La zone périnéale doit être lavée uniquement avec de l’eau ou avec un savon intime au pH acide. Ces types de produits contiennent le même pH que celui que devrait avoir la vulve, un facteur qui évite une sécheresse accrue et un prurit ou des démangeaisons. Dans tous les cas, le savon d’hygiène corporelle doit être jeté.

Habillez-vous confortablement. Les sous-vêtements en coton empêchent l’humidité de s’accumuler dans la vulve et favorisent la stabilité du microbiote.

Utilisez du lubrifiant vaginal. Sa fonction principale est de réduire les frictions causées par la sécheresse vaginale, ce qui peut soulager la douleur et les irritations. Le pH du lubrifiant doit toujours être compris entre 3,8 et 4,5 et l’osmolarité (concentration de particules dissoutes dans la solution) inférieure à 370 mOsm/kg.

Les médecins doivent connaître les symptômes pour concevoir des traitements spécifiques visant à améliorer la vie sexuelle.
Deux thérapies innovantes
Il existe également des traitements non invasifs qui démontrent des changements efficaces et à long terme dans la santé sexuelle des femmes ménopausées. Deux d’entre eux se démarquent :

Laser CO₂ vaginal. Cela s’est avéré être une option révolutionnaire. Ses résultats sont dus à la microablation, une procédure médicale qui détruit de manière contrôlée les tissus des parois vaginales. Cette technique stimule la production de collagène et aide à la régénération des tissus, provoquant un véritable « effet anti-âge » au niveau du vagin.

Des études récentes ont montré que le laser permet de restaurer l’épithélium vaginal, et des améliorations ont également été observées au niveau de la flore vaginale, ce qui favorise la réduction de la sécheresse. Il y a une limite : pour l’instant, son coût élevé l’empêche d’être accessible à toutes les femmes.

Radiofréquence non ablative. Il est administré avec un appareil qui émet des ondes électromagnétiques génératrices de chaleur. Lorsque la température atteint 40°C-41°C, les cellules appelées fibroblastes sont activées pour produire davantage de collagène.

Cette technique est moins invasive que le laser CO₂ vaginal. Actuellement, les résultats prometteurs de ce traitement, administré par des physiothérapeutes spécialisés en santé pelvienne, sont étudiés.

Pour ne pas oublier
Rappelons-le : la ménopause n’est pas synonyme de déclin de la vie sexuelle. Connaître les symptômes pour concevoir des traitements spécifiques est la clé qui nous permet de l’améliorer. Quoi qu’il en soit, cette étape de la vie d’une femme offre la possibilité d’explorer de nouvelles formes de soins personnels et de fonction sexuelle.

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