La saison des pluies avance à grands pas, les imperméables sont disponibles à Ouagadougo et les vendeurs se frottent déjà les mains, avant la tombée intense des pluies. Constat de votre média fasoamazone.net.
Coller au mur du lycée Bogodogo sous l’ombre des grands neemiers et en face de la morgue du Centre hospitalier universitaire(CHU), Yalgado OUÉDRAOGO ( le plus grand CHU du Burkina) que Drissa Soré, natif de la belle cité de Bankuy (Dédougou) a aménagé pour vendre ses imperméables.
À notre arrivée, il nous considère aussitôt de client avant que nous fassions la clarification.
Tous accrochés aux brindilles de l’arbre, notre vendeur nous explique qu’il a plusieurs modèles d’imperméables.
Il ya ce qu’on appelle des ensembles, il ya ce qu’on appelle des imperméables robes et il ya les imperméables au modèle d’un Pull-over.
À la question de savoir lequel des modèles des imperméables sort le plus.
Le jeune Soré explique que c’est l’imperméable au modèle d’une robe. Il dit que ce modèle est bien acheté par les hommes, les hommes de grande taille, les femmes en forme massive et surtout les femmes allaitantes, « car ce modèle peut facilement envelopper avec l’enfant qui est au dos en cas de pluie », a til dit.
Selon ces dires tous ces imperméables proviennent du Nigeria mais aussi de Dubaï à des prix variés.

« Les imperméables robes, je les vends à 7000f l’unité et les imperméables ensembles sont vendus à 7000f quant aux imperméables Pull-over eux, je les revends à 4000f ». A t-il expliqué.
» Pour le moment je remercie Dieu le grand miséricordieux, car chaque jour que je viens je vends, aujourd’hui vous voyez que la pluie menace, c’est depuis 9 h qu’elle tente de venir, cela m’a permis de vendre quelques imperméables », nous explique avec un léger sourire.
Sa proximité avec l’hôpital Yalgado aussi, lui permet de tirer son épingle du jeux, car les accompagnateurs des malades viennent se procurer pour leur mobilité en cas de pluie.

Contrairement à d’autres personnes, notre interlocuteur affirme que le commerce de la vente des imperméables nourrit son homme.
Le seul bémol qu’il émet c’est le fait que la vente est temporaire (saison pluvieuse) et aussi c’est un habit qu’on peut conserver à des années.
Se fondant sur le communiqué de l’ANAM ( l’Agence nationale de la météorologie) qui laisse entrevoir des grosses pluies courant le mois de juillet et d’août.Drissa Soré espère doubler son chiffre d’affaires.
» C’est vrai je veux de l’argent, mais je conseille les gens de venir payer les imperméables, c’est quelque chose qui peut aider les travailleurs à rentrer chez eux sans trop se mouiller en cas de pluie. » A t-il conseillé avant de poursuivre que » vous savez que c’est la période des vacances les enfants sont à la maison et il faut être au près d’eux en cas de pluie pour veiller à leur sécurité en tant qu’un bon père de famille. Aussi il ya les nourrissons que nos sœurs, épouses, et mamans transportent et doivent rouler avec, sous la pluie et après la pluie.
Regarder parfois après une pluie,la fraîcheur qui se dégage et qu’une mère doit rouler à une certaine distance avec un bédé, regarder le risque qu’elle expose à l’enfant.pourtant avec un imperméable le bébé est à l’abri de cette fraîcheur. » À laisser entendre Drissa Soré.
Tous en invitant aux Ouagavilois de faire un tour à son lieu de vente pour se procurer d’un imperméable. Drissa Soré souhaite une bonne saison pluvieuse à nos braves agriculteurs qui attendent impatiemment les premières pluies pour semer et démarrer la campagne agricole.
Pascal K