« Le FESCONTE » Festival international du Conte du Togo(20é édition), était convié ce jeudi 29 Août 2024, à la nuit du conte pour la 38 ém édition d’Adzinukuza. Une fête traditionnelle qui s’est déroulée à Vogan, ville située à une soixantaine de kilomètres de la capitale Togolaise, Lomé.
Le festival international de conte du Togo « FESCONTE « , a rassemblé des artistes conteur(ses)s, qui savent comment captiver un public grâce à la puissance d’une histoire bien ficelée.
Depuis vingt (20) ans date de sa première édition, le festival est devenu un lieu de rencontre pour les conteurs et conteuses professionnels du monde entier.
Il met en contact des personnes d’origines et de milieux différents.
Chaque conteur partage une partie de sa culture sur scène, apportant ainsi une diversité culturelle au public togolais.
C’est grâce à ce potentiel que le FESCONTE a été convié à la nuit de conte de la trente huitième (38) édition d’Adzinukuza, une fête traditionnelle de la ville de Vogan situé au sud de la capitale Lomé.
Au tour d’un feu de bois, symbolisant le clair de la lune entouré d’un public acquis à sa cause. Deux troupes de conte dont une provenant du FESCONTE avec quatre (04) conteurs dont 03 jeunes filles, pilotée par Mario ATTIDOKPO ( directeur artistique du FESCONTE) et une autre en provenance de Vogan se sont rivalisés de talent.
Le temps sur scène varie entre 4 à 10 mn et à chaque passage, les conteurs ont montré que le conte considéré comme un pratimoine immatériel ne meurt jamais. « Nous l’avons hérité de nos grands parents et de nos ancêtres ».
C’est le ca de TANOH Nadège Akissi une conteuse de la République de Côte d’Ivoire, de la compagnie « Nakhé théâtre », jeune conteuse engagée pour la protection et la défense des droits de la femme, sa valorisation dans la société, nous devons sauvegarder la culture Africaine à travers le conte pour la survie et l’épanouissement des peuples africains.
Son conte portait sur les qualités guerrière d’une femme,qui, avec ces jumelles ont tué un animal féroce qui decimait les habitants d’un village.
» J’ai voulu par ce conte expliquer le rôle de la femme dans la société. La femme, peut importe les moments. de bonheur ou douloureux, a un rôle décisif à jouer » a-t-elle expliqué.
Quant à Amewonyine Fogbe Amone Dojoéh lui , s’est émerveillé du public qui ont rehaussé l’éclat de la fête à travers leurs adhésion massive.
» Il faut que nous redoublons d’ardeur, pour magnifier la culture, donnons à la culture la place qui le convient et pour cela chacun pris individuellement doit, selon son ressort territorial, travailler pour que sa culture soit connue, aimée par ses concitoyen(nes)s et surtout qu’elle soit attractive. « Car c’est en cela que nous pourrons faire briller la culture africaine, notre très cher continent « , a-t-il fait savoir.
Pascal K.
