La 17 édition du Salon international de l’artisanat « SIAO » bat son plein ce2 è jour après son ouverture dans la capitale burkinabé, et cela du 25 octobre au 3 novembre 2024.
Comme à l’accoutumée, il se tient dans son site habituel situé dans l’arrondissement cinq » 5 » de Ouagadougou
Difficile de se frayer un passage, la cour grouille du monde.
Les exposants nationaux et internationaux sont installés dans les pavillons du SIAO.
Chacun dans son stand propose aux visiteurs ces articles.
C’est le cas de Awa Sana, qui vend des vêtements de dames au pavillon Kilimandjaro. Elle nous confie que c’est sa 6em participation au SIAO. Comme toutes les autres années elle fonde l’espoir d’en tirer profit.
» En tout cas, le marché pour le moment est lent, mais on rend grâce à Dieu, puisqu’on arrive à vendre petit à petit et comme c’est les premiers jours on pense que les clients sont toujours en route. »

À côté de Awa Sana, se trouve le stand de Zénabo Diawara venue de la République sénégalaise chez elle, se sont les femmes qui sont à l’honneur avec des pommades dames de toutes marques contrairement à Awa Sana, dame Zenano Diawara est à sa première année de participation du SIAO. Elle félicite le public burkinabé pour l’accueil chaleureux qu’elle a eu depuis son arrivée à Ouagadougou.
» Moi je vends des pommades dames, bientôt nous rentrerons dans la période du froid, donc il est intéressent que les femmes aient de quoi se pommader pour se rendre belle et heureuse » a-t-elle fait savoir.
Saïda Akopté venue de la République Togolaise est également à sa première participation au SIAO, elle se réjouit d’être présent à ce grand salon de l’artisanat. Dans ces explications des salons comme le SIAO, sont à initiés dans le continent pour magnifier l’artisanat et permettre aux artisans de vivre de leurs talents et de leur art.

A cette édition la jeune Togolaise est présente avec des bonnets hommes, des sacs en cuir hommes et femmes et des vêtements pour femmes. Concernant le marché, elle souligne que ça va, elle arrive à vendre comme il se doit.
» Chez moi ici entout cas, je suis très heureuse, j’arrive à écouler mes articles , même le premier jour où le marché était timide sur bon nombre d’exposants, moi j’ai beaucoup apprécié, j’ai assez vendu des sacs » a-t-elle expliqué.
Pascal K