Ibrahima Kouyaté est un artiste sculpteur, il forme également les jeunes dans le domaine de la sculpture. Avec ces matériaux (tronçonneuse, couteau etc) et même parfois avec le feu. Le bois se métamorphose pour devenir une sculpture porteuse d’un message et d’une histoire. La rédaction de Fasoamazone.net, est allé à sa rencontre.
En Afrique plusieurs artistes s’expriment à travers des domaines artistiques pour faire passer un message.
Installé à côté de la mairie de l’arrondissement 04 à un jet de pierre de l’hôtel Sopatel Silmandé.
Ibrahima Kouyaté, la quarantaine bien révolue a préféré s’exprimer à travers la sculpture en bois.
Il transcende les frontières de la création pour donner vie à des œuvres qui captivent et inspirent.
» Moi je suis dans ce métier il y a de cela 30 ans.au delà de mon gagne pain c’est avant tout une passion » explique mr Kouyaté.
Depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui, l’artiste s’est engagé à travers son art pour enseigner et conscientiser la jeunesse burkinabè en particulier et celle africaine dans sa globalité.
À travers ses sculptures,il explore les thèmes de l’identité, de la spiritualité et de l’harmonie avec la nature.
» Vous savez la richesse de la sculpture est inestimable sa participe à l’éveil des consciences, partant de là , la conservation et la préservation du patrimoine culturel « . Souligne L’artiste sculpteur Ibrahima Kouyaté.
Chez lui chaque pièce raconte une histoire, un récit empreint de symbolisme et d’émotion.
Ces objets ornent les collections privées.
Ces clients sont à la fois les nationaux et les expatriés ( les touristes).
Sans dévoiler son gain mensuel il précise que le métier nourri son homme.
Les prix des objets varient d’un objet à l’autre. Ces prix qui sont négociables commencent à partir de 2000f en allant.
» Entouca c’est avec ce métier que je nourris ma famille, et je parviens à faire face à mes charges » a-t-il fait savoir.
Cependant l’arbre ne doit pas caché la forêt.
Les difficultés, il rencontre dans le métier de la sculpture.
Ces difficultés sont entre autres la disponibilité de la matière première qu’est le bois, car la sculpture ne se fait pas avec n’importe quel bois, il ya des bois qu’il importe en provenance des pays limitrophes notamment le Ghana, la Côte ivoire et aussi le Mali.
Autre difficulté c’est la morosité du marché, une morosité qui à un lien avec le contexte national.
En dépit de ces difficultés,mr Ibrahima reste optimiste et croit à un lendemain meilleur.
La sculpture en plus de la promotion de l’artisanat est un vecteur de transmission du patrimoine.
S’adressant aux jeunes intéressés par la sculpture en bois, l’artiste Ibrahima Kouyaté les invite à être en contact permanent avec la matière, la nature à s’armer de patience et de connaissances et à être endurant et rigoureux.
Pascal K.
