Burkina/Accidents mortels sur la RN1: Ces drames qui interpellent

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Véhicule qui a frôlé le pire, vivement que des solutions urgentes soient trouvées pour le bonheur des Burkinabé

La Route Nationale 1 (RN1) du Burkina Faso, reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso et à la Côte d’Ivoire, est tristement célèbre pour les nombreux accidents qui y surviennent régulièrement. Ce 02 mars 2025, un nouvel incident est venu allonger la liste déjà trop longue des drames routiers sur cet axe vital. Trop de tragédies humaines sur cette voie qui a assez endeuillée les familles. Vivement que des solutions urgentes soient trouvées pour le grand bonheur des burkinabé. Il est temps d’agir.

Le matin du 2 mars, un bouchon de plusieurs dizaines de mètres s’est formé près de Borodougou, à une dizaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Sur place, l’origine du problème devient évidente : un bus couché sur le bas-côté de la route. Le véhicule, en provenance de Gaoua avec 68 passagers à bord, devait rejoindre Matourkou pour une session de formation. Malheureusement, une panne mécanique lors de la montée d’une pente a provoqué un recul incontrôlé, entraînant la sortie de route du bus.

Par chance, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais plusieurs blessés ont été évacués vers un centre hospitalier. Le conducteur, lui, était introuvable au moment de notre arrivée. Pour éviter de nouveaux drames, les forces de l’ordre – sous la supervision du capitaine Bienvenu Somda de la Gendarmerie de Bobo et du commandant Seydou Coulibaly de la Police municipale – ont rapidement mis en place un dispositif de sécurité et tenté de dégager la voie. Cependant, les opérations ont pris une tournure inattendue lorsque la grue de la Police municipale, venue retirer le bus accidenté, s’est elle-même renversée. Une deuxième, puis une troisième grue ont dû être appelées pour résoudre la situation.

Cet énième accident met en lumière la dangerosité de la RN1, un axe pourtant stratégique pour le Burkina Faso. L’état de la route, l’absence d’une infrastructure moderne et le manque de contrôle strict sur l’état des véhicules sont autant de facteurs qui favorisent ces tragédies. Il est urgent que les autorités prennent des mesures fortes : un projet d’autoroute reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso, accompagné d’une meilleure régulation du trafic, est indispensable. Trop de familles ont déjà été endeuillées sur cet itinéraire. Il est temps d’agir pour préserver des vies.

Koudolba

FasoAmazone.net

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