
L’association Sœurs pour Sœurs / Tond Laa Taaba (SPS/TLT), en partenariat avec The African Women’s Development Fund (AWDF), a lancé officiellement son projet ambitieux visant à améliorer l’accès aux soins de santé mentale et réduire la stigmatisation envers les femmes et filles souffrant de troubles mentaux au Burkina Faso. Le lancement a eu lieu ce vendredi 28 mars, sous la direction de la Présidente du Conseil d’administration Mme Chargée de projet, Madame Fleur KY, des membres et des différents partenaires.

Ce projet, qui s’étendra sur une période de 24 mois, a pour objectif global de renforcer l’autonomisation des femmes et des filles en assurant leur accès à des soins mentaux de qualité et en favorisant leur intégration dans la société. La portée de ce projet concerne 100 femmes et filles directement touchées par des troubles mentaux, ainsi que 15 responsables de centres de prise en charge et gardes malades. Les zones d’intervention sont les régions du Centre, Centre-Est, Nord et Hauts-Bassins.

Dans son exposé, la Chargée du « Projet, Agir »madame Fleur KY, a souligné que le projet vise à garantir une meilleure prise en charge des bénéficiaires tout en favorisant leur autonomie et leur inclusion sociale. Elle a ajouté que l’initiative représente un progrès considérable pour l’amélioration du bien-être des femmes et des filles vulnérables au Burkina Faso.

La Présidente du Conseil d’Administration de SPS/TLT, Madame Kéré Marie Rose, a également pris la parole pour souligner l’importance de ce projet. Selon elle, il constitue une étape clé dans la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux et la promotion de leur bien-être, à travers une approche collaborative et multisectorielle. “Ce projet représente une réponse urgente et essentielle aux besoins des femmes et des filles vulnérables dans notre pays”, a-t-elle ajouté.
Le lancement a permis de clarifier les objectifs, les activités et les résultats attendus du projet auprès des parties prenantes, notamment les autorités locales, les partenaires, les bénéficiaires et la communauté. Il a également été un moment clé pour renforcer l’adhésion des acteurs impliqués et garantir leur compréhension des rôles et responsabilités de chacun pour la mise en œuvre effective des activités du projet.

Les prochaines étapes consisteront en la mise en place d’activités de plaidoyer, de renforcement des capacités des acteurs locaux, ainsi que des actions de sensibilisation pour promouvoir une meilleure compréhension des enjeux de la santé mentale et réduire la stigmatisation associée. Au cours du lancement l’association à procéder à l’ouverture officielle d’un centre d’écoute des malades atteints de troubles mentaux, ces derniers seront accueillis par des spécialistes en santé mentale des psychiatres et autres professionnels.
A l’issue du lancement officiel du « projet Agir », une Assemblée générale (AG), sur le bilan moral financier et les perspectives, a clos la rencontre.
Horossi