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Tenkodogo, le 24 octobre 2025
La Place de la Nation de Tenkodogo a vibré aux couleurs de la créativité burkinabè à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle de la 5ᵉ édition du Salon régional de l’artisanat du Nakambé (SARA 2025).
Placé sous le haut patronage du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, le Salon s’articule autour du thème :« Artisanat burkinabè et industrialisation : quelle contribution à la souveraineté nationale ? »

Une célébration du génie créateur burkinabè
Cette édition, placée sous le signe de la résilience, de la créativité et du patriotisme économique, met en lumière les hommes et les femmes artisans dont le savoir-faire façonne l’identité économique et culturelle du Burkina Faso.

La cérémonie a réuni plusieurs membres du Gouvernement, des autorités administratives, coutumières et religieuses, des opérateurs économiques et un grand nombre d’artisans venus de diverses localités du pays, témoignant ainsi de la vitalité du secteur.

Dans son allocution, le Premier ministre a salué le rôle essentiel de l’artisanat dans le développement national :

« Le secteur de l’artisanat contribue à environ 30 % du Produit Intérieur Brut et emploie près de deux millions de personnes. Il demeure un levier majeur de croissance et une source de revenus durable pour nos populations », a-t-il déclaré.
Soutien gouvernemental et mesures incitatives
Conscient des défis sécuritaires, économiques et climatiques, le Chef du Gouvernement a souligné la résilience du peuple burkinabè et l’engagement de l’État à accompagner les acteurs du secteur.
Des mesures incitatives ont été mises en place, notamment l’instauration de quotas d’enlèvement à l’importation pour les produits déjà fabriqués localement.

Ces dispositions visent à faciliter l’écoulement des productions nationales, renforcer la compétitivité des unités artisanales et industrielles et rééquilibrer la balance commerciale en faveur du Burkina Faso.

« C’est en consolidant le lien entre artisanat et industrie que nous construirons une économie véritablement souveraine, fondée sur la transformation locale et la valorisation du savoir-faire national », a affirmé le Premier ministre, appelant les acteurs à faire du SARA un cadre d’échanges et de propositions concrètes.

Valorisation du leadership féminin et du savoir-faire local
Le SARA 2025 a également mis en avant le rôle déterminant des femmes dans la chaîne artisanale. Couturières, tisseuses, créatrices, bijoutières, potières ou décoratrices, elles occupent une place centrale dans la transformation et la valorisation des produits locaux.

Le Premier ministre a salué leur ingéniosité, leur esprit d’entreprise et leur contribution à la souveraineté économique et culturelle du pays.
Cette reconnaissance du leadership féminin s’inscrit dans la politique gouvernementale de promotion de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes, acteurs clés du développement inclusif.

Une dimension sociale et solidaire affirmée
Le SARA 2025 ne s’est pas limité à la célébration du talent, il a également intégré un volet humanitaire.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a procédé à la remise de vivres aux personnes déplacées internes (PDI), en signe de solidarité nationale et d’engagement social.
Un geste fort qui illustre l’esprit du Salon : allier économie, humanité et patriotisme.

Un tremplin vers la souveraineté économique
Véritable vitrine du génie créateur burkinabè, le SARA offre une plateforme de promotion des produits locaux, de transmission des savoirs et de renforcement de la coopération entre artisans, industriels et institutions.
Il prépare également les exposants à participer aux grands rendez-vous nationaux et internationaux, notamment le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

En liant tradition et modernité, le SARA 2025 consacre l’artisanat comme un pilier de la souveraineté économique et culturelle du Burkina Faso, fidèle à la vision du Gouvernement :

« Produire, transformer et consommer burkinabè, pour bâtir une Nation forte, digne et indépendante. »
Source : DCRP/Primature
Adaptation rédactionnelle : FasoAmazone.net















