C’est la dénomination d’une organisation qui entend perpétrer les idéaux prônés par le Professeur Joseph Ki-Zerbo. C’est dans cette optique qu’un panel fut organisé ce jour 4 décembre 2017 à l’Amphi A 600 de l’Université de Ouagadougou Université Joseph Ki-Zerbo. Ce jour coïncide avec le 11ème anniversaire de la disparition de l’Eminent Professeur.

Pour planter le décor, Invite a été faite à Monsieur Moné Parfait Président de la génération Joseph Ki-Zerbo a passé au parloir. Il s’est agit pour celui-ci de rappeler que la génération Joseph Ki-Zerbo est une organisation veille d’une dizaine d’années et qui fut toujours aux premières heures des combats pour le développement de la jeunesse et de la transmission des idéaux défendus par le professeur Joseph Ki-Zerbo. Aussi il déplore le fait de n’avoir pas été associé a des événements tel que le Baptême de l’Université de Ouagadougou en Université Professeur Joseph Ki-Zerbo et aussi à la visite du Président Français Emmanuel Macron à l’Université de Ouagadougou.

Monsieur Moné dénonce » c’est un manque de considération de notre mouvement « . Il précise par ailleurs que la génération Joseph Ki-Zerbo, la génération Cheikh Anta Diop et le mouvement deux heures pour Tamita se démarque de cette débâcle de ces étudiants sélectionnés pour s’entretenir avec le Président Français.
Aussi au cour de ce panel, des panélistes et pas des moindres ont exposé pendant 15 à 20mn chacun sur leur propre écrit concernant les œuvres de Joseph Ki-Zerbo.
Il s’agissait premièrement du Dr Ali Traoré dont l’intervention s’articulait principalement sur « l’indépendance de l’Afrique et du développement endogène « prôné par le Professeur Joseph Ki-Zerbo.
Selon l’intervenant l’histoire se répète en ce sens que de la même manière qu’avant la colonisation les missionnaires venaient signer des traités de protectorat qui ont précédé la colonisation, de cette même manière aujourd’hui on assiste à des traités d’assistance militaires et des délocalisations de l’armée Française à nos sols pour lutter contre le djihadisme. De ce fait selon lui est une lueur.
Tant sur le plan militaire économique que culturel. A lui de citer « l’Afrique a une historicité, l’Afrique est le berceau de l’humanité. Elle a façonné l’humanité et c’est à partir du 15ème siècle que nous avons commencé a subir l’histoire. L’Afrique doit alors se projeter et sortir de ce gouffre ».
Mais à l’instar du Dr Ali Traoré, une intervention féminine tout aussi pertinente fut assurée par Mme Vokouma Jocelyne, Docteur entomologiste. Elle a aussi écrit sur les idéaux du professeur Joseph Ki-Zerbo. Elle a notamment parlé de l’éducation. Et a communiqué sur l’éducation verticale qui stipule que le respect par du plus âgé au moins âgé inculquée par la tradition et celle horizontale apportée par la modernité stipulant que pour que vous soyez à connaissance égale vous êtes sur le même pied d’égalité.
Avant la fin de ce panel inter actif avec des étudiants faut-il le rappeler un dernier intervenant qui n’est plus ni moins que le Prête Jean-Paul Sagado a bien voulu partager ses écrits et ses pensées sur les œuvres de Joseph Ki-Zerbo. Pour lui : »la vie et les œuvres de Joseph Ki-Zerbo donne à penser et à agir « il rappelle le fait que le professeur lui-même disait que si nous dormons nous allons mourir. Il termine en développant sur le fait que le développement de l’Afrique passe par son unification.
Pour le moins que l’on puisse dire c’est que ce panel fut une occasion du donner et du recevoir entre ces étudiants venus suivre les panélistes et les panélistes eux-mêmes. Pour un panel de haut niveau s’en était un.
Hamadou Ouedraogo/www.fasoamazone.net