Réunies autour d’un panel ce vendredi 19 janvier 2018, à la salle de banquets de Ouaga 2000, les représentantes de toutes les couches socio-professionnelles des 45 provinces du pays ont mené avec les plus hautes autorités en charge de la femme une journée de réflexion.
Présidé par L’épouse du Président du Faso, Madame Sika KABORE, l’ouverture de ce panel placé sous le thème : « lutte contre le mariage d’enfants au Burkina Faso : un décommun pour la protection des droits de la fille et pour la promotion socio-économique des femmes ».
Cette journée, il faut le dire, fut de réflexions mais aussi de partage d’expériences entre les femmes du Burkina Faso, qui vise à contribuer à la réduction drastique du phénomène du mariage d’enfants qui nuit la condition féminine et qui gangrène fortement notre société .
Elle permettra de sensibiliser les participantes sur la problématique et les enjeux du mariage d’enfants et de susciter leur engagement dans la promotion de l’abandon du phénomène.
La rencontre sera également assortie de recommandations fortes pour la promotion de l’abandon du mariage d’enfants. Les échanges ont été articulé autour de deux thématiques à savoir « ampleur, causes et conséquences du mariage d’enfants au Burkina Faso » et « défis et perspectives de la promotion de l’abandon du mariage d’enfants au Burkina Faso ». Pour la première dame :<< Il s’agit pour nous de les
outiller afin qu’elles puissent être des modèles pour la lutte contre le mariage précoce>>.
Pour la ministre en charge de la femme, Laure Zongo/Hien c’est justement parce-que le mariage précoce est une question sociétale que le gouvernement à pris à bras le corps le problème. Au Burkina plus de 44% des femmes se sont mariées à moins de 18 ans. Or selon elle:<< Le Burkina Faso à ratifié à un certains nombres de textes internationaux qui fixent l’âge de la majorité et donc du mariage à 18 ans.
Pire notre code de la personne et de la famille autorise le mariage des femmes à 17 ans. Mais fort heureusement elle est en relecture>>. Cela pour dire qu’il y’a fort à faire pour la condition de la femme et la première dame Sika Kaboré, qualifiée de « championne de la lutte pour la cause de la femme » entend faire sienne de cette bataille.
Rendez-vous est alors donné dans la même soirée à la présidence du Faso pour la cérémonie de présentation de vœux à la première dame
Hamadou Ouédraogo/fasoamazone.net