Débuté le vendredi 24 Août dernier, le mouvement d’humeur des conducteurs routiers a mis la capitale burkinabè en pénurie d’hydrocarbure.
Pas plus de 72 heures le mot d’ordre des conducteurs routiers se fait sentir déjà par les populations de Ouagadougou. Il est environ 18 heures l’lorsque nous arrivions à la station Petrofa de Gounghin. La rumeur court , certains mêmes ignorent la cause. Mais le constat est clair. Il y’a bel et bien risque de manque de carburant, puisque certaines stations comme SKY, ACCES, OTAM, et j’en passes sont déjà vidées et fermées.
Alertées les quelques grandes stations à fort débit se font rares et avec des longues files d’attentes. La station Petrofa à Gounghin n’est pas en marge, d’autant plus qu’elle est l’unique station de cette localité de la ville qui n’a pas encore tarie. Conséquence, elle est envahie dans cette soirée du lundi 27 août 2018, par une immense foule.
Dans cette situation d’approvisionnement rapide, les gros cylindrés comme les véhicules, sont venus renforcer leurs réserves, d’autres en bidons. La plus part des motocyclistes au vue de leurs nombres plus élevés ont préféré se replier directement chez les vendeurs en bouteille pour diminuer le risque de ne rater des deux côtés.
Rosine habite dans le quartier Bonheur-ville de Ouagadougou, « Je viens de le constater tout de suite j’étais pressée et comme d’habitude j’ai voulu rapidement prendre du carburant et rentrer chez moi.
Et à mon grand étonnement j’observe une longue file d’attente depuis plus de 30mn que je suis là », s’en est exprimée. Qu’à cela ne tienne.
Rosine jusque-là ignore les causes d’une telle rupture subite. Renchérie Emelie « moi n’on plus je ne connais pas la cause. Néanmoins je vais grouiller m’approvisionner car je ne sais pas quelle sera la suite de cette rupture », a-t-elle conclu.
Mamourou BENAO/www.fasoamazone.net
