Allaitement maternel exclusif: Pour une réduction de la mortalité infanto-juvénile ainsi que la malnutrition au Burkina Faso

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Il s’est ouvert le jeudi 18 juillet 2019 à Ouagadougou, un atelier de conception d’une campagne de protection, de promotion et de soutien à l’allaitement exclusif dénommé : « Campagne allaitement exclusif- sans eau ». Organisé par le ministère de la santé en collaboration avec Alive-Thrive et UNICEF, cette rencontre qui devrait s’étaler sur 48 heures, a pour objectif de permettre aux différents acteurs de partager leurs expériences et d’élaborer des stratégies de communication pour des changements de comportement en faveur de l’allaitement maternel exclusif.

Phot de la famille

Le taux de retard de croissance des enfants en Afrique de l’Ouest et du centre reste encore élevé malgré les différents efforts qui sont faits çà et là. Selon les données les plus recentrent de l’ENN, Emergency Nutrition Network de 2018, 44% des nourrissons recevaient de l’eau, d’autres liquides ou aliments en plus du lait maternel dans les six premiers mois de la vie. Une pratique qui est véritable barrière à l’allaitement exclusif. C’est fort de constat que le ministère de la santé en partenariat avec Alive-Thrive et l’UNICEF a organisé cet atelier de conception d’une campagne de protection, de promotion et de soutien à l’allaitement exclusif dénommé : « Campagne allaitement exclusif- sans eau », les 18 et 19 juillet 2919 à Ouagadougou.

Estelle Bambara, nutritionniste

L’atelier va permettre aux participants de partager leurs expériences et élaborer des stratégies de communication pour des changements de comportement en faveur de l’allaitement maternel exclusif. Les acteurs ambitionnent réduire le nombre de femme qui associent l’eau à l’allaitement maternelle, ce qui doit rehausser le niveau des indicateurs de l’allaitement exclusif au Burkina selon la nutritionniste Hélène Ouédraogo.

Il s’agit d’obtenir un taux de 80% d’allaitement exclusif ici au Burkina Faso d’ici à 2025 et de réduire le taux de croissance chez les enfants de moins de cinq ans à 40%. Ce qui va contribuer à réduire la mortalité infanto-juvénile ainsi que la malnutrition au Burkina.

Cela participe aux objectifs de plan de promotions aux pratiques optimales d’alimentation de nourrissons. L’allaitement maternel est couramment pratiqué au Burkina Faso, mais il est seulement suivi pour environ un enfant sur deux. En plus de l’eau, les enfants de six mois sont nourris avec des liquides et d’autres aliments. Les données de l’enquête démographique et de santé ont montré que l’eau est la principale barrière pour l’allaitement en maternel exclusif.

Anaëlle K.

www.fasoamazone.net 

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