En marge de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique prévue du 28 au 30 août 2019 à Yokohama au Japon, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a échangé avec le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Shinichi Kitaoka ce jour. Avec Shinichi Kitaoka, les échanges ont porté sur les interventions de la JICA au Burkina Faso.
A peine arrivé à Yokohama au Japon ce mardi 27 août 2019, Roch Marc Christian Kaboré a entamé des échanges avec des partenaires japonais. Premier à être reçu en audience par le Président du Faso, le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Shinichi Kitaoka est allé s’entretenir avec Roch Kaboré sur les interventions de la JICA au Burkina Faso.
L’hôte japonais a rappelé au président Kaboré, la ferme volonté de son institution de reprendre le projet de construction de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Kaya, si la situation sécuritaire évoluait positivement.
Selon lui, ce projet financé par la JICA a été interrompu à cause des attaques terroristes. « Nous avons également parlé de l’importance du Burkina Faso dans la politique de promotion de notre pays, en termes d’infrastructures de développement et de désenclavement dans la sous-région », a indiqué Shinichi Kitaoka à sa sortie d’audience.
Tout en saluant l’hospitalité légendaire du peuple burkinabè, le président de la JICA a manifesté au président Roch Marc Christian Kaboré son souhait d’effectuer une visite au Burkina Faso.
Prévue se tenir du 28 au 30 août 2019, la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique est organisée à l’initiative du gouvernement japonais, conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.
Au centre de ce sommet, la coopération entre le Japon et les pays africains, notamment le soutien du pays du soleil Levant aux efforts de croissance de l’Afrique, à travers la collaboration entre les secteurs publics et privés.
Anaëlle K.