Burkina: Les forces de l’ordre dispersent une marche des organisations syndicales au lacrymogène

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Elles avaient annoncé leur manifestation pour le lundi 16 septembre 2019, le gouvernement a qualifié  cela d’illégale. Elles ont quand même tenu à manifester. Malheureusement, elles avaient en face des forces de l’ordre déchainé qui ont tenu tout de même à rétablir l’autorité de l’Etat. Et cela s’est fait par des jets de gaz lacrymogène. Elles, ce sont les organisations syndicales.

les responsables des organisations syndicales donnent des consignes claires à la bourse du travail

On serait bien tenté de dire que l’autorité de l’Etat

a été respectée aujourd’hui au Burkina Faso, mais de quelle manière ?

La marche de l’unité d’action syndicale soutenue par une vingtaine d’organisations syndicale s’est virée  a des courses poursuites ce lundi 16 septembre 2019 dans la capitale burkinabè. Et pour cause, cette manifestation avait été interdite par les autorités municipales comme quoi elle serait illégale.

Toute chose que les syndicats ont balayé du revers de la main. Pour eux, cette marche est bien légale. Ils disent avoir respecté tous les textes légaux. Et c’est dans cette histoire de « c’est légale, ce n’est pas légale » que le plus fort a fini par user de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

les manifestants ont été dispersés au gaz lacrymogène

Et tout cela s’est passé peu de temps après que les manifestants aient quitté la bourse de travail pour rejoindre la place de la Révolution où devait se tenir le meeting. Ils ont dû rebrousser chemin pour finalement se cantonner à la bourse du travail.

Là, les responsables de la marche et les manifestants ne sont pas passés par quatre chemins pour dénoncer ce qu’ils qualifient de coup de force. Pour eux, il s’agissait simplement d’une marche pacifique.

. Certains diront que les moyens des forces de sécurité devraient être utilisés sur le front du terrorisme. Qu’à cela ne tienne, les responsables syndicaux et de la société civile ont demandé aux manifestants de repartir chez eux dans l’ordre et d’attendre les mots d’ordre dans les jours à venir.

Pour rappel, cette marche-meeting a été organisée par une vingtaine d’organisations de la société civile et des syndicats. Étendue sur toute l’étendue du territoire, il s’agissait pour les syndicats de dénoncer la gouvernance actuelle du Burkina, des crimes économiques, la mauvaise gestion de la crise sécuritaire et exiger le départ des forces armées étrangères du territoire burkinabè.
Anaëlle K

www.fasoamazone.net 

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