Ouagadougou: Agression d’un policier par un gendarme

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Communiqué de L’UNAPOL.

Dans la soirée du 28 mars 2021, au sortir du pont de l’échangeur de OUAGA 2000, dans le sens ouest-est, deux usagers de la route sur une moto, ont arraché à leur passage le rétroviseur d’une voiture à bord de laquelle se trouvaient le Sergent chef de police NANA Sébastien et ses deux amis.   Le binôme de motocyclistes qui n’a pas daigné s’arrêter a été rattrapé à quelques mètres, juste à l’abordage du rond-point de la ZAD.  Interpellé sur leur comportement, le conducteur de la motocyclette invitera les occupants de la voiture à les retrouver après le rond-point, au bas côté. Ce qui fut fait.

Questionné à nouveau sur les faits, le motocycliste au lieu de présenter ses excuses, rétorquera : << Savez vous qui je suis >>?

Le ton va vite monter entre les deux parties et le motocycliste, surexcité se déchaînera pour porter la main sur les deux passagers de la voiture. C’est à ce moment que le Sergent NANA qui était au volant de la voiture est sorti et s’est interposé pour les séparer.

Son intervention aurait déplu à l’usager qui a sorti un pistolet et n’a pas hésité à tirer.
Miraculeusement, la balle effleure la figure du Sergent NANA, le blessant.

Paniqué, l’auteur du coup de feu s’enfuit. Et pendant que les deux amis veillaient sur le blessé, l’acolyte du fuyard prend également la poudre d’escampette. Les deux délinquants abandonnent ainsi leur engin sur les lieux.

Par les soins du Commissariat Central de Police, l’engin va être saisi et déposé au service.

S’en sont suivies des investigations qui ont permis d’identifier l’adjudant YENSE Daibadawa en service à la Brigade Territoriale de Kaya comme auteur des faits.
Informées, les hiérarchies des deux agents seraient en pourparlers afin de taire l’affaire.

UNAPOL, s’insurge contre cette manière de faire qui entretient l’impunité et contribue à la répétition des incidents.

Il est inutile de rappeler les multiples actes de délinquance, notamment la crevaison du véhicule d’intervention de la BAC le 29 novembre 2019 par un délinquant se disant gendarme.

UNAPOL invite les hiérarchies respectives de la Gendarmerie et de la Police à mettre fin à cette pratique courante de protection des éléments indélicats.

Le tronquage des faits ou la soustraction des agents mis en cause dans des actes répréhensibles n’est pas une attitude républicaine.

Pourtant, c’est ce à quoi nous assistons assez souvent. Les exemples sont légion.

Cet incident, qui n’est ni plus ni moins qu’une tentative d’assassinat doit être connue de la justice et sanctionnée comme telle.

UNAPOL suit la situation et ne tolérera pas cette fois-ci un simulacre de cérémonie de demande de pardon et de réconciliation comme cela s’est toujours passé.

Pour le Policier, UNAPOL ne lâche rien.

LE SECRÉTARIAT À LA COMMUNICATION ET AUX RELATIONS EXTÉRIEURES

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