CBDDH: l’Étude sur la situation des femmes défenseures des droits de l’Homme en Afrique de l’Ouest lancée

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La Coalition Burkinabè des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH) a procédé au lancement officiel de l’étude faite sur la situation des femmes défenseures des droits de l’Hommes en Afrique de l’Ouest le vendredi 24 septembre 2021 à son siège à  Ouagadougou.

Un lancement qui permettra aux Femmes Défenseures des Droits de l’Homme (FDDH) du Burkina de s’approprier du document, mieux connaître leur droit en vue de mieux défendre des droits humains.

Les participant(es) à la cérémonie de lancement de l’Étude

Ce lancement a connu la présence des représentantes du Ministère des affaires Etrangères, et celle du Ministère de la Femme et de l’action sociale, et du ministère de la Justice et des Droits humains.

Le lancement de l’Étude par Mme la
Coordonnatrice(de blanc vêtue, à droite) de la Coalition Burkinabé des
Défenseures des Droits de l’Homme(CBDDH), Mme Florence OUATTARA

Militer pour le respect des droits humains dans certains pays est de nos jours une activité à risque. Ces risques sont encore aggravés quand il s’agit des Femmes Défenseures de Droits Humains (FDDH) où des défenseures appartenant aux groupes vulnérables. C’est pourquoi le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH) a mené une étude en vue de mettre en lumière les violations et les défis spécifiques auxquels font face les FDDH dans six (06) pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et la Sierra Léone.

Les représentants(es) des ministères de tutèlle)

Le lancement officiel de cette étude a eu lieu le vendredi 24 septembre 2021 au Burkina Faso par la Coalition Burkinabè des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH) pour permettre aux FDDH du Burkina de s’approprier du document en vue de mieux défendre leurs droits.

Photo de famille des  participants(es)  a la cérémonie de lancement de l’étude.

L’objectif de cette étude est d’identifier les obstacles juridiques et sociaux empêchant les FDDH et DDH en Afrique de l’Ouest de jouir de leurs droits en tant que défenseurs, afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail aussi bien des FDDH que des DDH.

Madame Florence Ouattara Coordonnatrice de la CBDDH

Selon la coordonnatrice nationale de la CBDDH  madame Florence OUATTARA, cette étude est à l’échelle sous régionale plus la Mauritanie. « Il faut que les femmes défenseures des droits humains puissent s’approprier du document parce quil y a des recommandations fortes qui ont été faites dans le document à l’endroit des Autorités nationales, des Rapporteurs spéciaux de la Commissions africaine des droits de l’homme et des peuples et même au niveau internationale » a-t-elle souligné.

Mme Zongo Géneviève  remettant un exemplaire de l’Étude au représentant du ministère de la Justice et des Droits humains monsieur DRABO Tougnané à la direction de la Protection contre la violation des droits humains.

Pour elle, les FDDH ne peuvent pas revendiquer leurs droits tout en ignorant les lois qui les régissent. « Les FDDH doivent d’abord s’appropriez des lois du pays et progressivement s’approprier aussi des autres instruments régionaux, sous-régionaux et internationaux », a insisté Mme Florence Ouattara.

Fatou  Angélique BESSIN,. vice-présidente de la cellule genre du Ministères des Affaires Etrangères

« C’était très important de participer à ce lancement parce que la cellule genre du Ministère des Affaires Etrangères, elle  lutte également pour la promotion des droits de la femmes et des égalités entre les hommes et les femmes »,  

a  dit  Fatou Angélique Bessin vice-présidente de la cellule genre du Ministères des Affaires Etrangères avant d’ajouter que le Ministère va garder le contact avec la Coalition pour qu’ ensemble ils puissent mener la lutte. A t’elle indiqué.

Mme HEMA Flora/OUADBA

Quant à Mme HEMA  Flora/   OUADBA,  chargée des affaires juridiques et consulaires au Ministère des affaires étrangères, la Coalition fait un travail formidable. « Il y a eu des plaidoyers à l’en droit du Ministère des Affaires étrangères et nous allons faire des suggestions à l’autorité pour qu’elle puisse appuyer les activités de la CBDDH parce que cela va permettre de montrer l’expérience du Burkina aux autres pays« , a promis Mme Ouadba.

Remise de l’Etude à Mme  HEMA  Flora OUADBA,  chargée des affaires juridiques et consulaires au Ministère des affaires étrangères.

Saran BARRO,  chargée de la direction générale de la femme et du genre,  direction de la protection des droits de la femme,  au Ministère de la Femme , à  félicité le travail abattu par le ROADDH. « Cette étude est à saluer parce que ce sont des efforts qui sont fournis« , a-t-elle salué.

Pour elle, il y a un plaidoyer qui a été déjà fait à l’adroit du Ministère de la Femme.

Saran BARRO, représente du ministère  en charge de de la femme,  chargée de la direction générale de la femme et du genre,  direction de la protection des droits de la femme,

Pour ce qui sont des dispositions à prendre pour la vulgarisation de la loi et la mise en œuvre des répressions et des cas de violence,  Mme Barro a indiqué que le Ministère de la Femme est déjà dans cette lancé et qu’il y aura des efforts qui seront fournis dans ce sens.

Remise  d’une   copie  de l’Étude  à Mme   Saran BARRO,  chargée de la direction générale de la femme et du genre,  de la direction de la protection des droits de la femme,  au Ministère  en charge de la Femme ,

Toutefois, elle a demandé à ce qu’il ait un partenariat entre la CBDDH et le Ministère de la Femme pour mieux travailler ensemble et capitaliser les actions.

Remise de l’Étude à la chargée des Affaires juridiques de la CBDDH,(en rouge)Mme Awa SANOGO juriste.

Du reste, les Femmes Défenseures des Droits Humains du Burkina Faso sont invitées à s’approprier du document sur la situation des femmes défenseures des droits de l’Hommes en Afrique de l’Ouest en vue de mieux défendre leurs droits.

Rémise de l’Étude à la présidente de l’Association des femmes journalistes , communicatrices, et de citoyennété(AFJ2C) Fatou Shula GNANOU(rouge à gauche).

Avant de clore la cérémonie, le document sur  l’étude à été remis aux participants(es) par la chargée  aux  affaires financières, de la CBDDH,  Mme ZONGO Généviève / PODA.

Jeanne Z. Laya

fasoamazone.net

 

 

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