Le Marché International du Cinéma Africain(MICA), sera bel et bien au rendez- vous de cette 27 è FESPACO. Il ouvre ses portes officiellement le dimanche 17 octobre 2021 à 10 heures au siège du FESPACO. Fasoamazone.net a effectué un tour le vendredi 15 octobre 2021 dans la soirée. La responsable des lieux Mme Suzanne KOUROUMA, nous en dit davantage.
A ce jour nous sommes presque prêts pour le MICA. Le catalogue est bouclé, et le Bon à tirer(BAT), est tiré et est sur le point d’être imprimé. <<J’espère qu’on aura quelques imprimés pour donner aux responsables à l’ouverture le dimanche , pour donner aux festivaliers. en attendant le reste du tirage >> .
En ce qui concerne les stands d’expositions aussi on a fait le plein. Nous avons 53 demandes pour 80 unités. D’où cette année nous sommes en hausse que la session précédente « c’est un plus. ».
« On peut dire Malgré la situation de Covid et sécuritaire difficile, les professionnels du cinéma ont dit non, « cette situation ne va pas nous arrêter de produire, de montrer nos images à la population », » c’est une satisfaction pour nous et nous espérant que le Salon professionnel sera bien animé, bien fréquenté, il aura des échanges, des achats et les gens vont retourner avec quelque chose dans leur sac.
Les acheteurs potentiels du MICA attendus souvent se sont les chaînes Canal 3, RTB, RTI, Orange, DIFA associé à A + , diffusent beaucoup de films africains. Les différents éléments Ils sont tous complémentaires en matière de productions. Il y en a certains qui produisent, d’autres réalisent, d’autres sont des acheteurs des produits pour les diffuser. C’est la chaîne du cinéma ainsi.
Pour Madame KOUROUMA, le prix d’un film. Varie selon les prix . Il y en a des films qui coûtent 500 millions à 3 milliards de Francs CFA. Il y a des grandes productions, aussi et cela dépend de ton sujet et projet production, du lieu de tournage de la pertinence du projet de film. Il y a des grandes productions qu’on ne peut pas évaluer, un film ça dépend des moyens que l’on veut injecter la dedans, de ce l’on veut raconter, de la situation, bref , en dernière position de la poche de la production. Il y a des grandes productions , et des productions moyennes, y a des films finis finis, ca dépend de ce l’on veut, et des moyens , et de sa poche, de la situation .
Il y a des films fins prêts, des films en projets vendables même à partir du scénario on peut savoir que la finalités sera du béton . Mais il y en a aussi d’autres qui commence à négocier avec la production des que le film fini il a déjà un acheteur. C’est ce que l’on recherche. « Quand on fait un film et l’issue est incertaine ce n’est pas bon » on fait le film dans l’espoir que ça soit vu, diffuser et acheter.
Nous souhaitons que le MICA soit vraiment animé, que les professionnels, les acheteurs viennent, et qu’ils aient des échanges fructueux, et que chacun reparte satisfait, parce qu’il aura fait de bonnes affaires. Qui dit marché dit achats. Si chacun réussis à conclure un ou deux bons contrats c’est déjà bon. A souhaité Mme Suzanne KOUROUMA.
Irène Soulama