Concours PaxSahel : Mamady Zango lauréat du 5è prix

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Le Réseau d’initiative des journalistes (RIJ) a organisé une soirée de récompense de la 5ème édition du prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux conflits (JsC) le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou. Le jury, à l’issue des travaux a désigné trois (03) lauréats des prix officiels. Dans la catégorie presse écrite, Mamady Zango correspondant du quotidien Sidwaya dans la région du Centre-sud a été le lauréat du 5è prix PaxSahel. Cette cérémonie a été parrainée par le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication Azize BAMOGO.

Photo de famille avec les lauréats

Dans le but d’encourager les journalistes dans leur rôle de collecte et de diffusion de l’information, le Réseau d’initiative des journalistes (RIJ) organise depuis 2001 le concours PaxSahel en faveur des journalistes des pays du Sahel dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Pour l’édition 2021, le RIJ a enregistré 37 productions des trois pays éligibles. Après analyse, le jury a retenu la meilleure œuvre dans la catégorie presse écrite, la presse en ligne et la Radio. Les catégories télé et Mojo n’ont pas reçu de prix parce que le jury a jugé que les œuvres présentées n’étaient pas assez pertinentes pour être primée.

Dans la catégorie presse écrite, c’est Mamady Zango correspondant du quotidien Sidwaya dans la région du Centre-sud qui a été distingué pour son œuvre « Conflit communautaire : deux villages se disputent la rive droite de Bagré », publié dans le journal Sidwaya en décembre 2020.

En radio, c’est Clotaire Jonas Badiel de la Radio municipale de Bobo-Dioulasso qui a été lauréat du prix PaxSahel 2021.
Chaque lauréat est reparti avec une somme de 500 000F CFA, un trophée, une attestation, un ordinateur, un enregistreur et un casque.

Pour cette édition, il y a eu deux prix spéciaux. Il s’agit du Prix spécial Foffi AMATEPE pour l’intégration et le Prix spécial G5 Sahel Burkina Faso. Les lauréats ont reçu chacun une somme de 250 000F CFA, un trophée et une attestation.

Les critères de sélection ont été entre autres la pertinence du sujet, le vocabulaire utilisé, l’équilibre, la diversité, la maitrise de la langue française, le respect du style journalistique, la proposition des solutions.
« Je suis très heureux d’avoir ce prix. Je ne croyais pas que le concours allait avoir une telle envergure », s’est réjoui Clotaire Jonas Badiel.

Pour le président du comité d’organisation Boureima LANKOANDE, l’organisation de ce concours se justifie par le fait que le journaliste se doit aujourd’hui, d’aller au-delà de son rôle classique de collecte et de diffusion de l’information. « Désormais, le journaliste doit orienter le traitement de l’information vers la paix et la construction sociale », a-t-il conseillé.

Mme la a représentante Deutsche Welle Akademie (DWA) Carine DEBRANBADERE, le

Selon la représentante Deutsche Welle Akademie (DWA) Carine DEBRANBADERE, le travail du RIJ est essentiel parce qu’il propose un lieu de rencontre, des possibilités de réflexion commune et de sorti des productions. « J’ai apprécié le choix audacieux du jury de ne pas donner un prix aux œuvres en télé et en Mojo s’il ne pense pas que les œuvres présentées étaient assez bonnes pour recevoir un prix », a-t-elle apprécié. Elle a promis que le RIJ est encore au centre des partenaires de DWA.

La coordonnatrice du RIJ, Mme Romaine Raïssa ZIDOUEMBA

Pour la coordonnatrice du RIJ Romaine Raïssa ZIDOUEMBA c<<ette édition a été un succès parce que les journalistes du Burkina, du Mali et du Niger se sont intéressés à ce prix.  Cette année, les organisateurs ont pu mobiliser un jury international qui s’est pensé sur l’analyse des œuvres en compétitions. Une innovation majeure du prix PaxSahel>>, selon Mme ZIDOUEMBA.

Le parrain de cette cérémonie Azize BAMOGO par ailleurs vice- président du CSC

Le parrain de cette cérémonie Azize BAMOGO par ailleurs vice- président du CSC s’est réjoui de cette initiative du RIJ parce que dit-il, le phénomène du terroriste est quelque chose de nouveau et les pays du Sahel ont besoin des journalistes pour créer la résilience. « En primant les journalistes qui s’investissent de cette façon, les RIJ aide à lutter contre les crises sécuritaires et fait en sorte que les médias deviennent des facteurs qui contribue dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il souligné.

Les invités(ées)

Il a encouragé les membres du RIJ à continuer dans ce sens et a promis que dans les prochaines éditions, le CSC verra comment il pourra les accompagner.

Mme la Coordonnatrice du RIJ à droite

En rappel, le prix PaxSahel est un prix qui récompense le professionnalisme des journalistes des pays du Sahel dans le traitement de l’information liée aux conflits.

Jeanne Laya

Fasoamazone.net

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