Conférence des jeunes : Réfléchir sur des solutions d’autonomisation de la jeunesse

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Dans le cadre de trouver des solutions, la conférence des jeunes en collaboration avec le Laboratoire d’innovation sociale de Ouagadougou (LABIS/Ouaga) a animé un atelier le vendredi 14 janvier 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre vise à la restitution des travaux de réflexion sur cinq (05) thématiques d’actualité. Cette conférence des jeunes a connu la présence des responsables de structures publiques et privées, des associations des jeunes ainsi que des personnes ressources.

La jeunesse burkinabè entend développer une synergie d’actions à travers une dynamique de partages de connaissances pour relever les défis du moment. Et le partenariat avec le Laboratoire d’innovation sociale de Ouagadougou (LABIS/Ouaga) vient à point nommé pour favoriser la réflexion sur certains problèmes liés à l’environnement, au terrorisme, à l’employabilité, la démocratisation des technologies du numériques entre autres. En encourageant la formation par la pratique, cela permet de stimuler et de valoriser les initiatives portées par des jeunes.

Le président de l’association suudu andal, Seydou Lamoussa Lankoandé

Le président de l’association suudu andal, Seydou Lamoussa Lankoandé, a indiqué que cette conférence vise à regrouper des jeunes venus d’horizons divers afin qu’ils donnent leur opinion sur les défis auxquels fait face le Burkina Faso. « On a permis aux jeunes de réfléchir pour identifier des défis qu’ils jugent être les plus importants », a-t-il avancé.

Ainsi, cinq thématiques ont été retenues. Il s’agit de la contribution des jeunes à la lutte contre le terrorisme, l’employabilité de la jeunesse au Burkina Faso, l’incivisme, l’usage des TIC, la prise en compte des personnes vivant avec un handicap.

M. Lankoandé a relevé que la restitution des travaux de ce jour consiste à identifier des partenaires qui pourront accompagner ces jeunes dans la mise en œuvre de projets. « Cette maturation des idées ont été capitalisées en vue de les conduire à terme », a-t-il signalé.

Dans cette même lancée, le président de l’Association nationale pour la promotion de l’entreprenariat de la culture et du tourisme burkinabè, Aimé Retounda a évoqué que ces projets ont besoin d’un accompagnement. « Nous faisons un appel à toutes les structures ou entreprises qui aimeraient vraiment contribuer au développement de notre pays à soutenir ces jeunes », a-t-il interpellé. Dans la foulée, il a invité des jeunes à une activité dénommé « My contributy » dont l’objectif est d’exposer des thématiques afin de lever des fonds pour mettre en place ces différents projets.
« Réduire le recrutement des terroristes de 5% »

Souleymane Nana, par ailleurs président du groupe « Espoir

Souleymane Nana, par ailleurs président du groupe « Espoir », a décliné les grandes lignes sur la contribution de la jeunesse dans la lutte contre le terrorisme. « Nous avons identifié dans les causes du terrorisme, la défaillance de l’éducation au niveau de la cellule familiale. De plus, on a aussi des injustices sociales à répétition », a-t-il soutenu.

Pour lui, le recrutement des terrorismes sur la base de l’identité culturelle, religieuse au niveau local persiste du fait qu’il y ait des recrus. Leur réflexion a permis de dégager les causes notamment la porosité des frontières burkinabè.

Comme conséquence, M. Nana a indiqué que des ressources minières sont pillées par les groupes terroristes pour leur forfait. C’est pourquoi, le groupe « Espoir » s’est donné comme un défi, la réduction de 5%, la capacité de recruter des hommes armés non identifiés.

Jeanne Z. LAYA

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