La Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernementts de la CEDEAO, s’est tenu le 25 mars 2022 à Accra, au Ghana, à l’issue de la Conférence, les chefs d’État ont pris d’importantes décisions contre le Burkina Faso. En voici la substance.
La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition. La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire. De même, la Conférence reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition. À cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence :
a. réitère sa ferme condamnation du coup
d’État du 24 janvier 2022;
b. exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORE ;
c. décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les
Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre
constitutionnel ;
d. demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur
e. appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du Burkina Faso.
Par ailleurs, la Conférence décide de nommer un Médiateur pour le Burkina Faso pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une
transition réussie
Fait à Accra, le 25 mars 2022
LA CONFERENCE