Belle leçon de vie: bénir ou sévir

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MATIÈRE À RÉFLEXION
« Un professeur écrivait sur un tableau noir, quand l’un des étudiants, du fond de la classe lui balança une bouteille d’eau à demi pleine.

Le prof n’avait que deux choix : sévir ou pardonner.

Il se baissa, pris la bouteille d’eau, l’ouvrit et en bu à longues gorgées, et se tournant vers la classe : « Merci mon fils. Qu’Allah t’abreuve de la source du Kawthar au Paradis. J’étais presque mort de soif quand tu as pensé à moi. Que Dieu te bénisse mon cher fils. Je sais que tu l’as fait par souci de ton père à la gorge desséchée par les leçons successives.

Qui peut penser que tu jettes une bouteille sur la tête de ton père?»

La classe, sidérée, écoutait ces paroles, chacun était au bout des larmes et certains s’apprêtaient même à dénoncer le coupable quand le prof ajouta : «Surtout, attention! Que personne ne me dise qui a jeté cette bouteille. Je veux penser que vous êtes tous soucieux de la santé de votre maitre!».

Vint la recréation. Tout le monde sortit sauf un seul… Dodelinant de la tête, il était absent, plongé dans les profondeurs de sa conscience.

Au lieu de détruire, le prof a préféré fermer la porte au mal.

Aujourd’hui, ce mauvais garçon est une personnalité très importante. Il a envoyé cinq fois son vieux maitre en pèlerinage à ses frais.

Aujourd’hui, ce vieux retraité fait des jaloux dans le Golfe arabique pour avoir un jour bu une eau fraiche, balancée par un garnement inconscient, et destiné à l’origine à lui casser le crâne.

 » Laisser passer, pardonner, fermer les yeux, ne pas s’accrocher aux fautes des gens peuvent parfois faire des miracles. »

Un éducateur

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