Burkina: Rencontre statutaire entre le Président du Faso et le Conseil supérieur de la Magistrature : pour un renforcement de l’indépendance du pouvoir judicaire

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(Ouagadougou,  jeudi 16 juin 2022)

LLe Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire a présidé, ce jeudi matin, une session extraordinaire de la rencontre statutaire entre le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) et le Chef de l’État.
Pour le Président du CSM, Mazobé Jean KONDE, en acceptant de présider cette rencontre extraordinaire avec les membres du CSM conformément à l’article 131 de la Constitution, le Président du Faso manifeste un « intérêt prononcé » pour ce cadre constitutionnel.

Pour le Chef de l’État, cette rencontre est une suite logique de son engagement, depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), à travailler pour l’indépendance de la justice burkinabè.
« Depuis l’avènement du MPSR, le 24 janvier 2022, nous n’avons ménagé aucun effort pour nous imprégner de l’état de fonctionnement de l’Institution judiciaire et des difficultés qu’elle rencontre afin d’envisager des solutions », a soutenu le Chef de l’État, Paul-Henri Sandaogo DAMIBA.

Les Magistrats

A ce sujet, le Président du CSM a salué la disponibilité du Président du Faso au dialogue et souhaité que « cette dynamique s’approfondisse notamment à travers la mise sur pied d’un cadre restreint d’échanges afin de suivre la mise en œuvre des engagements pris de part et d’autre à l’occasion des différentes rencontres ». Pour ce faire, il a indiqué que le rôle de « garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire » commande que des rapports étroits soient instaurés entre le Président du Faso et le CSM.

Le Chef de l’Etat
Paul Henri Sandaogo DAMIBA

Au regard de l’importance des attributions du CSM, « il me semble opportun que les réflexions soient menées en vue de trouver un mécanisme à même de garantir que les objectifs assignés au CSM puissent être réalisés sans aucune entrave éventuelle, c’est-à-dire que des conditions soient créées en vue de permettre au CSM de s’affranchir de toute forme de pression, fût-elle politique, économique, d’intérêt partisan ou corporatif », a souligné le Président du Faso.

Photo de famille

Le chef de l’État a saisi l’occasion de la rencontre pour encourager l’institution qui vient de renouveler le mandat de ses membres. Il l’a invitée à apporter sa contribution dans la dynamique enclenchée depuis le 24 janvier 2022 « afin que dans une synergie d’actions effectives, nous puissions œuvrer au mieux-être du peuple burkinabè au nom duquel la justice est rendue et pour la défense de la promotion de l’État de droit ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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