« Le Pouvoir des Femmes », est le nouveau né de Anise Hermine OUEDRAOGO, l’œuvre dénonce et combat le mariage forcé, prend a défense de la femme dans son quotidien, plaide pour la cause de la femme, …..Elle a été préfacée ce jour 24 septembre 2022, à Ouagadougou par Mme Bernadette DAO/ SANOU, présidente de l’Association des femmes écrivaines du Burkina Faso, ancienne ministre de la culture, au temps de la révolution (1984), aussi en présence de la marraine Germaine PITROIPA, ancienne Haut Commissaire de la province de Kouritenga, chef lieu Koupéla. Elle est aussi une féministe rompue. L’œuvre a été éditée par la maison d’édition « Plum’ Afriik. Elle est disponible dans les librairies au coût de 3000fcfa.
Le Pouvoir des Femmes, est l’œuvre de Anise Hermine OUEDRAOGO, l’auteur est une élève âgée de 15 ans, en classe de 1ère, au Lycée national de Bobo-dsso.
Son œuvre interpelle la jeunesse, les hommes et femmes, toutes les couches sociales,. L’inspiration d’écrire, lui est venue à l’âge de 10 ans.
L’ auteur du roman , »Pouvoir des Femmes », retrace la vie d’une jeune fille du nom de kounnia qui a décidé de lutter contre certaines traditions qu’elle jugeait dévastatrices.
Comme thème principal de l’ouvrage, c’est en somme l’émancipation de la femme, l’excision, les mariages forcés, les mariages précoces, etc. Comme thème secondaire, elle évoque le pardon, et la maltraitance des filles de ménage.
La couverture de l’œuvre, résume trois informations, la première information est la couleur bleue ciel du livre, « c’est une couleur qui symbolise: le progrès et l’espoir. L’espoir qu’elle fonde de voir la femme occuper sa place dans la société.
« J’ai toujours espoir que la femme sera valorisée comme il le faut » a t’elle souhaité.
Elle évoque le progrès pour signifier le respect qu’on doit à la femme, c’est à dire « rétablir » la femme dans tous ses droits.
Pour l’auteur, la matière « Or » du titre du livre » pour dire que la femme est un trésor », « et un trésor on doit le garder jalousement », et en tant que ‘or’ on doit le protéger ».
La troisième information est l’image de la femme assise sur la couverture de l’œuvre bien installée et assise minutieusement. Cela signifie que la femme a des attributs en matière de leadership, qu’elle met au service de sa famille d’abord, et après au service de la société toute entière.
La femme habillée en habits traditionnels est le signe que la femme est « le porte flambeau de la culture », « mais on ne lui donne pas assez de place pour porter ce flambeau ».
L’auteur voudrait qu’on reconnaisse à la femme la place de constructrice et d’éducatrice d’enfants modèles dans la société.
A l’intention des parents, elle aurait aimé que les parents encouragent leurs enfants à domicile à lire, en créant des bibliothèques chez eux, en accordant un temps de lecture, pour vraiment encourager les enfants à la lecture, « la littérature est une arme très puissante, la lecture est vraiment un moyen de développement d’un pays »
Eu égard à son jeune âge, des gens croyaient qu’elle n’allait pas arriver à ce projet d’écriture. « Mais j’ai prouvé », a t’elle confié.
Des difficultés , elle en a traversé
Des difficultés pour éditer le roman , « mais j’ai pu surmonter en apportant une main forte à l’édition, pour y arriver » a t’elle indiqué.
« Parce que pour écrire il faut lire ». Donc j’ai un temps pour lire après les cours. « Il m’a fallu un temps de discipline pour parvenir à tout ça », a t’elle laissé entendre .
Irène Soulama
Hamza j. Baptiste