Dans le cadre de la lutte contre les Violences basées sur le Genre ((VBG), la Coalition burkinabè des défenseures des droits humains (CBDDH), a organisé ce mardi 11 octobre 2022, à Ouagadougou, un atelier de formation, au profit de 40 personnes défenseures des droits humains, venues des 13 régions du Burkina Faso, sur « le réseautage et l’utilisation rationnelle des TICs, dans un contexte d’insécurité ». Afin qu’à travers cette technologie, elle puisse fédérer leurs actions à travers un réseautage des défenseures des droits humains, notamment des femmes.
Les femmes sont les principales victimes du contexte d’insécurité, que traverse le Burkina Faso. D’où voyager devient un cauchemar. Autre fois dans la résilience, aujourd’hui le Faso est dans la résistance. Alors que la nécessité de travailler en toute quiétude s’impose. Eu égard à cette situation d’insécurité, et à la réduction de l’espace, les défenseures des droits humains doivent tout mettre de leur côté pour travailler en toute sécurité.
< Le Burkina Faso traverse les pires moments de son existence, nous devons conjuguer nos efforts au sein de nos faîtières et travailler en réseau pour être plus forts, et puis pour impacter notre environnement de travail« . « Aucune région ne doit rester en marge, et que notre mot d’ordre puisse être partagé partout dans les 13 régions, a indiqué madame Florence OUATTARA, Coordinatrice nationale de la CBDDH. Le Burkina Faso , est a la croisée des chemins, une synergie d’actions entre les faîtières des défenseures des droits humains s’impose.
Elle a néanmoins exhorté les femmes défenseures des droits humains et activistes de défense des droits des femmes à conjuguer leurs efforts en vue d’apporter une solution durable aux problèmes et à avoir une base organisationnelle solide des associations de défense des droits des femmes. « tout seul, on va vite, mais ensemble on va loin » a t’elle exhorté. Pour elle « ’aucune association ne doit travailler seule en vase clôt, si elle a des ambitions pour le futur », a indiqué madame OUATTARA.
Le présent atelier de formation participe au renforcement de la cohésion entre les associations mais aussi contribue à outiller les participants(es), sur l’utilisation efficiente et rationnelle des TIC au sein des faîtières », a t’elle souligné.
Aujourd’hui les analphabètes du 21 siècle ne sont pas ceux qui savent pas lire et écrire , « c’est ceux qui savent pas utiliser l’internet », a dit madame la coordonnatrice. Pour elle, « il est d’une nécessité que les femmes sachent utiliser les TICs ».
À travers le réseautage , il ya l’utilisation des technologies de la communication de l’information. Consciente de cet fait, madame OUATTARA, attire les participants(es), à la prudence « Si ont fait pas attention au lieu seulement de bénéficier des avantages ont risque d’avoir des soucis », a t’elle prévenu. »Il ya une manière rationnelle cohérente et également il ya des textes. « Il faudrait que nous utilisons des TICS de façon judicieuse, pour ne pas causer du tort non seulement à nos prochains, à nous mêmes, également à notre réseautage », a t’elle conseillé. « Il faut également que les femmes sachent utiliser. les TICs », a laissé entendre madame la coordonnatrice nationale de la CBDDH. Elle a souhaité qu’au sortir de cette formation, ces faîtières des femmes défenseures des droits humains sortent plus que renforcées, en terme de cohésion , mais en terme de maîtrise de l’outil informatique pour mieux gérer leurs réseaux, a t’elle plaidé.
Quant-à Stéphanie OUEDRAOGO, membre de l’association « Monde rural » de Ouagadougou, indique que sa présence à cette formation, témoigne de l’importance des TICs dans tous les domaines d’activités, surtout dans la vie associative. « C’est un atout pour moi d’être là pour m’edifier, savoir utiliser les TICs, pour mieux partager la bonne information, et mieux défendre les droits des femmes, a t’elle indiqué.
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En rappel, cet atelier s’inscrit dans le Projet de la CBDDH intitulé <<Actions des femmes engagées pour le respect des droits humains au Burkina Faso. Madame la coordonnatrice, n’a pas manqué de témoigner de sa gratitude à l’endroit de Global Funds for Womens, partenaire financier qui a permis la tenue de cet atelier.
Hamza j Baptiste
Maruis Zouré