Lutte contre les VBG : IRC-BF renforce les capacités des acteurs

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L’International Rescue Committee BF (IRC-BF),  a organisé un panel sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) le 9 Décembre 2022 à Ouagadougou sous le thème : « Unité, activisme pour mettre fin à la violence contre les femmes et les jeunes filles ». Un panel en collaboration avec le Sous cluster VBG AoR et le ministère de la solidarité, d’action humanitaire, de la réconciliation nationale du genre et de la famille qui se tient à la veille de la clôture des 16 jours d’activisme contre les VBG. Une initiative qui constitue une opportunité de partage et d’expérience et de plaidoyer pour les acteurs humanitaires et étatiques pour la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre(VBG),  au BF.

5324 cas de VBG en 2020 dont 79,88% de femmes et 20,12% d’hommes ; 9838 cas de VBG dont 84, 76 % de femmes et 15,24% d’hommes.  Les chiffres ne sont pas reluisants en terme de violences basées sur le genre encore appelées VBG : 70 % de ces violences sont constatées au niveau des femmes et des filles au Burkina Faso. Ce qui a amené IRC et ses partenaires aussi bien humanitaires qu’étatiques à se réunir en vue de partager des expériences sur la question mais avant,  il est important de faire l’état des lieux.

A l’issue de partage d’expérience, il s’agira de faire en sorte d’éliminer les VBG au Burkina Faso au niveau des franges de la société quel que soit le temps que cela mettra. « Tout ce qui est violence basée sur le genre demande du temps pour l’éradication car ce sont des modes de vie qui sont ancrés dans nos traditions », a signifié le directeur pays par intérim d’International Rescue Committee Mohamed Abdoulaye YAO. Outre la question du temps, il y a le les moyens matériel et financiers : « des organisations sont engagées, mais ne disposent pas malheureusement de soutien, d’appui et nous les organisations, nous sommes là pour apporter notre contribution et accompagner l’Etat à l’éradication des VBG. »

Quant au représentant de la direction générale du genre, Blaise TIENIN, il a félicité IRC pour l’initiative qui vient renforcer les actions engagées par le ministère dans le sens de la lutte contre les VBG. Blaise TIENIN a, par la même occasion exhorté les participants à mener des échanges fructueux pour la cohésion sociale et persévérer sur le chemin. Il a ensuite indiqué que les VBG sont profondément enracinées, et  sont exacerbés  par les catastrophes naturelles, les crises sanitaires et sécuritaires et constituent un frein à l’amélioration du bien-être des femmes et des filles en témoigne les chiffres : 5324 cas de VBG en 2020 dont 79,88% de femmes et 20,12% d’hommes ; 9838 cas de VBG dont 84, 76 % de femmes et 15,24% d’hommes.

Des chiffres qui ont connu une hausse au BF qui se trouve dans une situation sécuritaire préoccupante. Et pour apporter des réponses à cette préoccupation des VBG, la coordonnatrice de l’AOR VBG UNFPA Elsa KONTZIGER a relevé l’importance de ce panel qui va permettre de mettre en lumière le problème des VBG au BF dans une situation d’insécurité à travers des présentations notamment le rôle des ONG et associations ;  l’activisme communautaire contre les VBG et l’état des lieux, défis et perspectives en matière de lutte contre les VBG dans les zones humanitaires au BF.

Débutée le 25 novembre 2022, c’est le 10 décembre 2022 que la campagne de 16 jours d’activisme contre les VBG a pris fin.

C.O

Fasoamazone. net 

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