La Police Municipale effectue en ces moments depuis le Vendredi 17 novembre, une opération de contrôle du respect dudit arrêté.
À Ouagadougou, environ une soixantaine de tubes à chicha et du matériel composé de machines à chicha, boîtes de chicha, et de paquets d’arômes ont été saisis.
La police est debout en rangs serrés contre la consommation de chicha dans les milieux scolaires et juvéniles. Le phénomène semble avoir la peau dure. Ces jeunes en consomment soit par insuffisance de sensibilisation dans les différents milieux, soit par ignorance ou négligence, ou par laisser aller, du m’en foutisme, etc. Les dégâts sont dévastateurs au sein de la jeunesse. Il vaut mieux prévenir que guérir, c’est à dire arrêter le phénomène pendant qu’il est temps.
Il faut saluer l’action de la Police municipale qui traque tous ces vendeurs d’illusions, de fumoirs et autres stupéfiants à travers les maquis, boutiques, bars, et espaces réservés à cet effet.
Au cours de leurs missions, les gérants de maquis ont été sensibilisés sur la loi n°09/79 régissant les débits de boissons, et aussi la règlementation sur la consommation de la chicha.
Enfin, cette action s’inscrit dans la lutte contre le tabagisme en milieu juvénile et la préservation de la santé et du bien-être de la population.
Notons que les villes frontalières ne sont pas épargnées.
La rédaction
Pascal K