Adja Bonkoungou une praticienne de la médecine traditionnelle encourage les autorités de la transition pour leur politique endogène. Nous l’avons rencontrée à Zagtouli, ce jour 15 mai 2024, dédié aux traditions et coutumes.
Installée à Zagtouli dans l’arrondissement 8(Boulmiougou) de la commune de Ouagadougou non loin de la route nationale numéro un (1), Ouaga-Bobo-dioulasso, cette actrice de la médecine traditionnelle, plus connue sous l’appellation de « Adja Bonkoungou », a du mal à cacher sa joie pour la belle vision des autorités de la transition de dédier une journée entière pour les coutumes et traditions. » Nous on attendait cela, vous savez que nous, à notre niveau ce sont les valeurs ancestrales et traditionnelles que nous défendons au quotidien, donc une journée pleine et surtout chômée pour communiquer, échanger autour de nos valeurs traditionnelles, vraiment cela nous va droit au cœur », a laissé entendre la guérisseuse de Zagtouli.
Pour joindre l’utile à l’agréable Adja Bonkoungou a convié plusieurs chefs coutumiers et des musiciens traditionnels pour célébrer la journée des coutumes.
L’occasion fut belle pour des malades qui ont retrouvé la santé grâce au talent divin de cette guérisseuse de venir renouveler leur fidélité et leur amour à cette dame ». « C’est mon mari qui souffrait d’un mal atroce mais grâce à Adja, il a retrouvé sa santé, et est même en mission à l’heure où je vous parle ». « Les mots me manquent pour remercier cette femme » explique une femme.
« Moi j’étais piquée par la folie, j’avais perdu la raison et la conscience, mais grâce à Adja Bonkoungou, je me porte à merveille » témoigne une autre dame.
Et pour cette praticienne de la médecine traditionnelle c’est une fierté incalculable d’avoir pu apporter la santé et l’harmonie perdu à une personne.
Elle suggère aux burkinabè d’ être pondérants tolérants et respectueux, « c’est dans l’amour le respect que nous allons donner un sens à la vie et construire notre beau pays le Burkina Faso a conclu Adja Bonkoungou, la guerisseuse de Zagtouli.
Pascal K.