C’est demain vendredi 17 au samedi 18 mai 2024, que se tiendra à Ouagadougou, la 3è édition du Salon International de la Famille de Ouagadougou(SIFAO) 2024, sous le thëme général : « Éducation à la vie familiale, rôle et place de la famille ». Mais pourquoi un salon en faveur de la famille ?, la promotrice Germaine Kafanfo/ Kanko, nous répond ce jour 16 mai 2024, à son siège de la Fondation FONDES, au quartier Tampouy de Ouagadougou.
Au sens étymologique, la famille représente l’ensemble des personnes vivant sous le même toit. Pour les sociologues et les anthropologues, la famille peut se définir grâce à la parenté. Les individus appartiennent à la même famille lorsqu’il existe un lien de parenté. Le lien de parenté est l’ensemble des liens d’alliances et de filiations qui existent au sein d’une famille. Selon l’anthropologue Claude Lévi-Strauss, une famille est une communauté de personnes réunies par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines.
Elle est dotée d’un nom, d’un domicile, et crée entre ses membres une obligation de solidarité morale venant du mariage religieux et une obligation matérielle (notamment entre époux, d’une part, et entre parents et enfants, d’autre part), censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif.
Au-delà de cette diversité de définitions qui peut être donnée à la famille (en tenant compte des contextes géographique, temporel et sociologique), l’on s’accorde à reconnaitre à cette institution sociale un certain nombre de fonctions principales.
Ainsi, jusqu’à une période récente, le premier rôle de la famille est celui de la reproduction. Mais en plus de cette fonction biologique, la famille assure, dans la plupart des sociétés humaines, une fonction affective et de protection, une fonction de socialisation, une fonction de production et de consommation, une fonction de gestion et de transmission de patrimoine (culturelle, économique et sociale).
Notre société contemporaine se caractérise par des mutations plus ou moins inattendues sur la structure et l’identité de la famille, considérée pourtant pendant longtemps comme la cellule de base de la société qui n’en est que le reflet.
Si à travers l’histoire, la famille a dû constamment subir des transformations structurelles pour s’adapter à l’évolution des sociétés, les dernières tendances de cette évolution sont assez inquiétantes, en ce qu’elles menacent même la survie de notre civilisation humaine.
Dans les pays africains en général, et au « Pays des hommes intègres » en particulier, la famille exerce des fonctions et des responsabilités multiples. Elle est le facteur de socialisation le plus important. Elle façonne l’enfant dès son plus jeune âge et l’avenir de ce dernier est en grande partie tributaire des conditions socio-économiques de la famille.
Cependant, la solidarité qui nourrissait et entretenait la cohésion entre les membres est aujourd’hui sérieusement menacée par le culte de liberté avec ses corollaires, à savoir l’instabilité des couples, la multiplication et la fréquence des divorces, le développement quantitatif des familles mono parentales.
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La modernisation, l’urbanisation, l’émigration, le sous-développement, la mondialisation culturelle et économique à travers les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) notamment, ont tendance à provoquer l’éclatement et la déstructuration de la famille.
Par ailleurs, l’on assiste ces dernières années à une montée vertigineuse de l’incivisme, et de la défiance de l’autorité de l’Etat. A cela, il faut ajouter L’insécurité liée à un certain nombre de phénomènes dont le terrorisme et le grand banditisme avec ses conséquences dommageables sur le vivre ensemble et la cohésion nationale.
Face à un tel constat, le besoin d’agir devient évident au risque de voir se disloquer la société burkinabè dans son ensemble.
D’où l’idée d’organiser un salon international consacré à la famille à Ouagadougou, qui part que : La famille est tout simplement le noyau de base et le creuset de la société.
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La 3eme édition du SIFAO aura lieu à l’université Privée Suisse du Burkina Faso SWISS UMEF UNIVERSITY OF BURKINA FASO.
Ce lieu a été choisi parce que la 2eme édition à eu lieu à l‘université Joseph KI-ZERBO, la 3eme édition à l’université Suisse, je me dis que c’est une suite logique ; nous choisissons le temple du savoir où se trouve la jeunesse s’y trouve. Nous nous déplaçons vers eux. Et on ira aussi vers les lycées et collèges.
Les recommandations assorties seront remises au ministère de tutelle qui est un partenaire dans l’organisation de ce salon.
Comme mot de fin, madame Germaine exhorte le public, à effectuer massivement le déplacement, « C’est le premier des salons comme quelqu’un l’avait dit à la 1ere édition. Et ça concerne tout le monde car nous tous avons une famille et voulons une meilleure société ou il fait bon vivre. Et j’invite vraiment les parents et professionnels à venir nombreux suivent le panel du vendredi 17 Mai à 11h et les échanges et partage d’expériences avec les couples et le meilleur des conseillers conjugaux le samedi 18 Mai à 14h.
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Un appel à lancer au public:
Le SIFAO est un espace d’échanges et de partage d’expériences, c’est le lieu du rendez-vous du donner et du recevoir. Un cadre ou tous les acteurs ayant cette vision de sensibilisation, de promotion de la famille et protection de l’enfance à s’unir pour qu’ensemble on trouve des solutions, on partage des expériences pour le bien de nos enfants, famille et pour une société prospère épanouis et stable.
Donc je lance un appel à tout ce monde, parents, ONG, jeunes, enseignants, médias, ministères, associations sœurs à considérer ce salon comme le leur et à venir pour qu’ensemble cette devienne notre réalité pour le bien de tous.
Merci bien à vous FasoAmazone.net.
Merci Mme la promotrice- Bon vent à vous!
Nelessi O.