Les plantes médicinales : « un remède efficace des maladies infantiles » Thérapeute kadidja Dienda.

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Dame kadidja Dienda, La tradithérapeute

Avant le développement de la science et la vulgarisation de la médecine moderne, nos ancêtres se soignaient à base des plantes. Une pratique toujours possible et efficace pour venir à bout des maux des touts petits. Dame Kadidja Dienda en a fait son champ de compétences.

Si dans la médecine moderne, un pédiatre est un médecin qui s’est spécialisé dans la santé des enfants et des adolescents en traitant des pathologies infantiles par des thérapies adaptées.

Alors au niveau de la médecine traditionnelle madame Kadidja Dienda pourrait se faire surnommée « un pédiatre » de la médecine traditionnelle.

Basée à Tanghin au secteur 17, c’est dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou, cela fait maintenant 19 ans qu’elle exerce le métier de la médecine traditionnelle, sa spécialité les enfants.

Issue d’une famille majoritairement de praticiens de la médecine traditionnelle Kadidja doit son savoir à sa maman et c’est exactement en 2005 que son art de soigner et de soigner les enfants avec les plantes médicinales à véritablement pris son envol.

Si par le passé, elle recevait ses patients à domicile, sa rage de faire rayonner la médecine traditionnelle au pays des hommes intègres la permise d’implanter un cabinet de soins dénommé « Sougre Nooma soins » dans la capitale au quartier Zogona non loin du Boulevard Thomas Sankara côté nord de l’église Scolastica.

Kadidja Dienda dans son centre de soins

Si guérir c’est retrouver l’harmonie perdu, Kadidia sait le faire et le fait très bien avec les enfants. Son secret la foi, la patience, le courage le tout conjuguer avec sa soif d’apporter la santé à un enfant souffrant par le biais de la vertu des plantes.

Une intuition très développée chez dame Kadidja

« Si un enfant malade arrive chez moi ,  s’il se tord, de douleur  je peux déjà me faire une petite idée de son mal ». Mais surtout l’explication de sa génitrice qui va davantage située sur le mal de l’enfant » à laisser entendre dame Kadidja. « je soigne plusieurs maladies infantiles comme les fièvres et bien d’autres  » poursuit elle.

La médecine traditionnelle est entrain de se tailler une place au soleil au Burkina Faso et est entrain de revenir sur le devant de la scène médicinale.

La maladie du Corona virus a été un coup d’accélérateur de la médecine traditionnelle

Selon ses dires, la maladie à Corona virus a véritablement été un coup d’accélérateur de la médecine traditionnelle. plusieurs personnes n’ont pas hésité d’utiliser les plantes proposées par des praticiens de la pharmacopée traditionnelle comme une prévention.

Le métier nourrit- il son homme?

A cette question madame Dienda répond par l’affirmative et quand à la réticence et le scepticisme de certains concitoyens vis-à-vis des produits de la pharmacopée traditionnelle Kadidja explique qu’l a connu une baisse vertigineuse et cela grâce au potentiel curatif des produits de la médecine traditionnelle sur plusieurs pathologies.

La thérapeute en pleine consultation

« Le meilleur médecin est la nature : elle guérit les trois quarts des maladies et ne dit jamais de mal à ses confrères « disait Louis pasteur.

Malgré « la renaissance » le secteur éprouve toujours d’énormes difficultés.

Si madame Dienda apprécie la bonne collaboration entre les médecins, les pharmaciens et les acteurs de la médecine traditionnelle à travers les formations et les cadres de rencontre que le ministère de la santé offre au monde de la pharmacopée.

Les difficultés se situent au niveau de l’absence du matériel pour traiter (piler, mouler) les feuilles, les racines, les graines les écorces des plantes médicinales, reste une équation à multiples inconnues à résoudre pour les professionnels de la médecine traditionnelle.

L’absence des laboratoires d’analyses et leur coût élevé entrave la bonne marche de la médecine traditionnelle. « Aujourd’hui nous avons de la peine à envoyer un produit dans un laboratoire, parce que le coût est extrêmement élevé, alors que si le produit n’a pas fait un tour au laboratoire, les gens sont dubitatifs « se désole madame Dienda.

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Autre problème crucial la disparition des plantes médicinales liées à plusieurs facteurs (sécheresse, défrichement de la nature pour des habitations, l’implantation des sociétés minières, manque de reboisement, le déplacements massifs de populations autochtones, l’absence des jardins botaniques avec l’éloignement des forêts classées, l’insécurité et leur accès conditionné entraîne la rareté des plantes médicinales et demeure un fléau pour les acteurs du domaine.

A deux la croix est moins lourde, a-t-on l’habitude de dire, pour relever les défis sus cité madame Dienda prône une union sacrée des acteurs de la médecine traditionnelle chacun dans son champs de compétence, dans sa zone de prédilection doit persévérer la parfaite l’harmonie avec les autres. La médecine traditionnelle ne doit pas être vue comme une concurrente de la médecine moderne mais plutôt une complémentarité, suggère-t-elle.

Et c’est dans cet esprit de fraternité de collégialité que nous arriverons à bout des maladies infantiles, des grandes pathologies et jeter les bases d’un développement harmonieux et durable comme souligne le philosophe Platon qui dit que : » le premier bien est la santé, le deuxième la beauté le troisième la richesse ».

Pascal K.

FasoAmazone.net

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